LE MAL, LE SENTIMENT DE POUVOIR ET L’ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ
Mots-clés :
mal, sentiment de pouvoir, subjectivation, Arendt, éducation à la citoyennetéRésumé
Nous possédons tous une conscience du mal. Or, plusieurs d’entre nous ne réfléchissent pas à sa nature ou aux manières dont celui-ci influence ce que nous enseignons ou apprenons sur les actions citoyennes, dans un contexte historique ou contemporain. Nous croyons que le mot et le concept du mal peuvent nuire au développement de bons citoyens. En effet, ce mot et ce concept peuvent être utilisés comme muselière politique et éducative (shibboleth), mettant un terme à toute pensée critique exercée envers des faits historiques ou des événements contemporains traumatisants. Cependant, à la lumière des ouvrages d’Hannah Arendt et Alain Badiou, allier l’engagement pédagogique à notre compréhension du mal offre la possibilité d’apprendre des événements difficiles de manière à potentiellement influencer les actions d’aujourd’hui, dans l’optique d’un avenir moins violent.
Téléchargements
Publié-e
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
Tous les individus désirant reproduire une partie ou l’ensemble du matériel publié sur ce site demander la permission en contactant mje.education@mcgill.ca et mentionner la Revue des sciences de l’éducation de McGill (RSÉM) en tant que source d'origine. De plus, les auteurs doivent transférer les droits d’auteur de leur article à la RSÉM. Ceux-ci peuvent utiliser une partie ou l’ensemble de leur texte dans une autre publication, tout en prenant soin de mentionner la Revue de la manière habituelle. Il est possible de se procurer un exemplaire du formulaire en envoyant un courriel au mje.education@mcgill.ca.