FOREGROUNDING POLITICS IN ACTION RESEARCH

Abstract

ABSTRACT. Action research has presented progressive academics, those interested in challenging oppressive structures and group relations, with a dilemma: whether to impose a political agenda on those conducting action research projects and thus violate a basic tenet of this research methodology, or leave the adoption of a political agenda optional, thereby running the risk that the action research project will neither examine nor act on schools' role in reproducing social inequities. We argue that, in part, this dilemma is the result of the empowerment orientation that focuses the process on the "other" and the lack of continuing attention to the research relationship. To foreground politics in action research without being impositional, we suggest that a collective orientation replace an empowerment perspective. With this "we" relation in place it is possible to integrate politics into the action research methodology by examining and acting on constructed relations of power within the action research relationship. RÉSUMÉ La recherche-action place les universitaires progressistes (ceux qui s'intéressent à la remise en question des structures oppressives et des relations de groupe) devant un dilemme: imposer un programme politique à ceux qui mènent des projets de recherche-action et enfreindre ce faisant un principe fondamental de cette méthodologie de recherche ou rendre facultative l'adoption d'un programme politique et courir le risque que les projets de recherche-action n'examinent pas le rôle de l'école dans la reproduction des inégalités sociales et qu'ils n'agissent pas sur ce rôle. Nous prétendons que ce dilemme résulte notamment d'un penchant pour l'habillitation qui axe le procédé sur "l'autre" et de l'absence d'une attention soutenue sur les relations au niveau de la recherche. Pour intégrer la politique à la recherche-action sans faire preuve d'autoritarisme, nous suggérons que l'habilitation cède la place à une perspective collective. Il sera alors possible d'intégrer la politique à la méthodologie de la recherche-action en examinant les rapports de pouvoir construits dans le cadre des relations de recherche-action et en agissant sur eux.