MORAL EDUCATION AND MYSTERY

Authors

  • Laurence Stott University of Toronto

Abstract

Martin Buber's position on moral education, that which denies the validity of moral education based upon invariant stages of moral development (Kohlberg), values clarification (Simon), commitment to ultimate life goals (Beek) or on one's ability to reason, presents a clear and serious challenge. The essence of Buber's position is that there are "eternal norms"; that the eternal norms emerge from the "mystery"; that one becomes aware of, is struck by, these norms as a consequence of openness to the world; that what one is left with is not a moral principle that is possible to articulate such as justice, nor a set of norms to be articulated, but rather with an overpowering sense of personal responsibility and confidence. Buber's position can be usefully compared and contrasted with that of Jean-Paul Sartre, each of whom can explain the persisting yet enigmatic quality of morality in human affairs. The former embodies the hopes of man for meaning; the latter embodies man's fear of futility. Buber's position can stand with or without its religious underpinnings; it stresses awareness over intellect, not faith over intellect. Implications of certain approaches to moral education in the classroom are examined. RÉSUMÉ La position de Martin Buber sur l'éducation morale, qui nie la validité de l'éducation morale qui s'appuie sur les étapes invariantes du développement moral (Kohlberg), sur la clarification des valeurs (Simon), sur la volonté d'atteindre les objectifs de l'existence (Beek) ou sur l'aptitude au raisonnement, présente un défi clair et grave. L'essence de la position de Buber est qu'il existe des "normes éternelles"; que ces normes éternelles naissent du "mystère"; que l'on prend conscience et que l'on est frappé par ces normes du fait qu'on est ouvert au monde; que ce qui reste n'est pas un principe de morale qu'il est possible de définir tel que la justice, ni un ensemble de normes à préciser, mais un sentiment envahissant de responsabilité et de confiance personnelles. Il pourrait être intéressant de comparer la position de Buber et de l'opposer à celle de Jean-Paul Sartre, chacune pouvant expliquer la qualité persistante quoi qu'énigmatique de la moralité dans les affaires humaines. La première incarne les espoirs de l'homme en fait de signification; la deuxième incarne la crainte de l'homme pour le futile. La position de Buber peut se défendre avec ou sans ses fondements religieux; elle souligne la supériorité de la conscience sur l'intellect et non de la foi sur l'intellect. Cette étude examine les conséquences de certaines façons d'aborder l'éducation morale à l'école.

Author Biography

Laurence Stott, University of Toronto

Laurence Stott was trained as a teacher in England in the late fifties. He taught for three years in England, and subsequently for five years in southern Alberta. For the last fifteen years he has taught the philosophy of education at the University of Toronto. Laurence Stott a reçu sa formation en Angleterre à la fin des années cinquante. Il a enseigné pendant trois ans en Angleterre puis pendant cinq ans dans le sud de l'Alberta. Depuis quinze ans, il enseigne la philosophie de l'éducation à l'université de Toronto.

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Published

1985-04-01

How to Cite

Stott, L. (1985). MORAL EDUCATION AND MYSTERY. McGill Journal of Education / Revue Des Sciences De l’éducation De McGill, 20(002). Retrieved from https://mje.mcgill.ca/article/view/7624

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