THE RESTRUCTURING OF TERTIARY EDUCATION IN NEW ZEALAND: GOVERNMENTALITY, NEO-LIBERALISM, DEMOCRACY

Abstract

ABSTRACT. This article traces the influence of neo-liberal policy formulations on tertiary-level educational institutions in New Zealand during the late 1980s and the 1990s. After a brief outline of the central ideas of liberalism and neo-liberalism, a historical overview of policy changes in higher education is presented. The article starts this account by summarising the major policy reports that were released in New Zealand during the 1980s and 1990s, and then goes on to outline and analyse the major policy initiatives that developed in relation to funding, research, teaching, quality assurance, accountability and governance. The consequences of these changes and proposals were to increase market efficiency through competition. This article claims, however, that these changes also undermined institutional autonomy, endangered academic freedom, increased state regulatory controls over universities, and had unforeseen political consequences in relation to the democratic functioning of universities and their role within society. The article concludes by examining the change in policy direction after the election of a Labour-Alliance government in November 1999. RESTRUCTURATION DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN NOUVELLE-ZÉLANDE: GOUVERNEMENTALlTÉ, NÉOLlBÉRALlSME, DÉMOCRATIE RÉSUMÉ. Cet article traite de l'incidence sur les établissements d'enseignement supérieur des politiques néolibérales adoptées en Nouvelle-Zélande à la fin des années 1980 et dans les années 1990. L'auteur expose sommairement les préceptes du libéralisme et du néolibéralisme puis présente un aperçu historique des changements de fond survenus en enseignement supérieur. Il résume d'abord les principaux rapports de politique publiés en Nouvelle-Zélande dans les années 1980 et 1990 puis analyse les grandes initiatives stratégiques élaborées en matière de financement, de recherche, d'enseignement, d'assurance de la qualité, de responsabilisation et de gouvernance. Ces changements et propositions visaient à accroître l'efficience du marché par la concurrence. Or, l'auteur soutient qu'ils ont également sapé l'autonomie des établissements et la liberté universitaire, alourdi la réglementation imposée aux universités par l'État et eu des effets politiques imprévus sur le fonctionnement des universités et leur rôle dans la société. En conclusion, l'auteur examine la réorientation entreprise à la suite de la formation d'un gouvemement travailliste-allianciste en novembre 1999.